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Nos achats d’ouvrage en 2020 :

petit palais

Présentation par l’éditeur du contenu de l’ouvrage :
L’image médiévale entre Antiquité et Art roman.

Recueil d’articles rédigés par Jacqueline Leclercq-Marx tout au long de sa carrière, ce volume consacré à l’Iconographie médiévale entre Antiquité et art roman est tout à la fois un état de la recherche et un stimulant manuel d’initiation à l’analyse iconographique.
S’attachant à cette longue période souvent négligée entre Antiquité tardive et Moyen Âge roman, l’auteure met en évidence les cohérences et les continuités entre ces deux mondes.
Détaillant l’intégration, l’association, l’hybridation ou la paraphrase de formes anciennes comme l’émergence de solutions inédites, elle identifie un ensemble de choix iconographiques qui constituent les images du haut Moyen Âge et gagent de leur pouvoir de conviction. Le merveilleux médiéval, trop longtemps galvaudé, se voit ici réaccrédité, refondé. Les images de sirènes, centaures, minotaures, chevaliers marins et autres monstres, très systématiquement mises “en correspondance” avec un vaste catalogue de textes, recomposent les fondements d’un imaginaire dont, on sait, qu’il fait toujours autant agir que penser.
Loin des exposés théoriques parfois arbitraires, ce volume explicite au travers d’une série d’études de cas une méthodologie rigoureuse, prudente et ample qui prévient contre toutes formes de surinterprétation, exhorte à l’établissement de corrélations entre textes et images, souligne la richesse des apports d’une recontextualisation fine et murmure l’irrémédiable instabilité des choses. Ces études qui traitent d’architecture, de sculpture et de peinture, comme de miniature et d’orfévrerie, constituent une stimulante incitation à la recherche, un point de départ ou le programme d’autres études à venir.
Historienne de l’art, docteure en Philosophie et Lettres de l’Université Libre de Bruxelles (ULB) , professeure d’histoire médiévale à l’ULB, membre de l’Académie royale d’archéologie de Belgique et de nombreuses autres sociétés savantes - belges et françaises - (voir CV plus détaillé sur le site de Koregos/Académie), J. Leclercq-Marx est une spécialiste internationalement connue de l’iconographie du haut Moyen Âge.
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Commentaire de l’éditeur :
Ce volume invite à se jouer des frontières disciplinaires et à s’aventurer sur un terrain encore trop peu exploré pour le XIVe siècle, l’un des plus grands siècles de l’art européen.
Les contributions réunies ici éclairent les rapports entre art, économie et société à l’aide de quelques études de cas, en adoptant différentes démarches : de la microanalyse de la production d’un seul artiste à la réflexion sur l’organisation de toute la chaîne de valeur, de la fabrication jusqu’aux réseaux de commerce et d’échange de marchandises artistiques.
De Giotto à l’orfèvre parisien Jean le Braelier, d’Avignon à Naples en passant par Majorque, en abordant des tableaux, des monuments funéraires, des fresques, des lambrissages en bois précieux et même un faldistoire royal, les auteurs s’interrogent sur l’impact des facteurs économiques sur la création artistique.
Ces articles ouvrent ainsi le débat en montrant l’intérêt d’enquêtes qui osent franchir les limites entre histoire de l’art, histoire sociale et histoire économique, afin d’appréhender de manière globale les conditions d’élaboration et de réception des œuvres.
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Commentaire de l’éditeur :
Une étude sur la représentation du corps du Christ et du corps des hommes dans la peinture toscane de la fin du Moyen Age. L’auteur étudie le baptême, la crucifixion et la résurrection en croisant histoire de l’art, philosophie et littérature afin de donner une définition de la beauté idéale prêtée au Christ et d’analyser les innovations stylistiques du XIIIe et XVe siècle
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Commentaire de l’éditeur :
C’est en 1462 — et non en 1262 comme on le croyait jusqu’ici — qu’est confectionné Le Livre des couleurs (O livro de como se fazem as cores). Il a pour auteur un juif portugais, maître imprimeur, maître teinturier et, surtout, maître enlumineur : Abraão ben Judah ibn Hayyim, marrane exilé en Italie pour échapper aux persécutions de l’Inquisition. Son traité, rédigé en judéo-portugais et transcrit en caractères hébraïques, est d’une importance capitale pour l’histoire et la pratique de l’enluminure à la fin du Moyen Âge. Mais il est aussi riche d’enseignements pour les enlumineurs d’aujourd’hui, comme Michel Larroche, qui offre ici une première traduction française de ce texte réédité, nouvellement daté et dûment annoté par un praticien de haut niveau. Calligraphe enlumineur et chercheur, Michel Larroche se passionne pour les manuscrits médiévaux à peinture. Il concentre plus spécialement ses recherches sur les recettes et techniques de fabrication des couleurs qu’il fait renaître à travers des enluminures personnelles.
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Commentaire de l’éditeur :
Fondé sur le connoisseurship et amorcé à l’Université de Genève dès 2010, le programme Peindre en France à la Renaissance cherche à reconstruire la dynamique de la peinture produite dans le royaume de France aux XVe et XVIe siècles, en tenant compte de toutes les techniques impliquées par le métier du peintre. Il a déjà généré sept volumes publiés aux
éditions Silvana et qui forment collection. Les deux premiers (2011-2012) ont fixé le cadre méthodologique. Les suivants se focalisent, chacun, sur un important foyer artistique :
Lyon (2014) ; Troyes (2015) ; Dijon (2016) ; Rouen (2017) ; Bourges (2018). Le présent
ouvrage, huitième de la série, vise à reconstituer la peinture produite dans une ville qui sert
de relais entre l’axe du Rhône et le monde méditerranéen : Avignon. Il aborde des
personnalités telles que Jacques Iverny, Barthélemy d’Eyck, Enguerrand Quarton, Pierre
Villate, Jean Changenet, Nicolas Dipre, Henri Guigues, Simon de Châlons et Giovanni Capassini.

Sommaire :

Avant-propos Frédéric Elsig

Introduction L’apport de l’érudition locale à l’étude de la peinture du XVIe siècle en
Provence Marie-Claude Léonelli

I. Le modèle avignonnais L’arbre des batailles d’Honorat Bovet : d’un atelier d’Avignon
aux ateliers parisiens Samuel Gras Deux peintres avignonnais à Saint-Antoine-l’Abbaye :
Robin Favier et Jacques Iverny Mireia Castaño

II. Le modèle bourguignon Deux peintres néerlandais autour de Barthélemy d’Eyck Mireia
Castaño Dynamiques de la commande artistique à Avignon au XVe siècle : l’exemple du
retable des Cadard Emma Capron Enguerrand Quarton et Pierre Villate Constantin Favre
Nicolas Froment : de la Picardie à la Provence Camille Larraz

III. La tradition locale L’Adoration des Mages de Carpentras et l’atelier Changenet Carmen
Decu Teodorescu Remarques stylistiques sur le Maître des Trois prophètes Frédéric Elsig
Enquête sur la genèse d’une œuvre oubliée de l’Ecole d’Avignon : le triptyque de Venasque
du musée du Petit Palais d’Avignon Dominique Vingtain La Lamentation de Barbentane, un
témoignage du courant flamand à Avignon Cécile Scailliérez « In Avigno 1539 » Cécile
Scailliérez

IV. Le renouveau Henri Guigues : analyse matérielle des volets du Musée d’art et d’histoire
de Genève Victor Lopes Deux propositions pour Simon de Châlons Camille Larraz Deux
propositions pour Pierre Malet Jean-Christophe Baudequin